10.08.2013

Position du comité d'entreprise de la société MILONGA

Position du comité d'entreprise de la société MILONGA
07 Octobre 2013


S'agissant de la mesure de liquidation judiciaire qui a été prononcée par décision du Tribunal de Commerce de Marseille du 2 octobre 2013 et des conséquences qui en découlent à savoir le projet de licenciement collectif de l'ensemble du personnel de la société MILONGA ce qui entraîne le processus d'information et de consultation du comité d'entreprise sur ces questions, les membres du comité d'entreprise tiennent à rappeler l'entière responsabilité de l'actionnaire dans cette situation.
Si la liquidation judiciaire a du être prononcée par le Tribunal de Commerce de Marseille le 2 octobre 2013 s'est à raison du fait que la société MILONGA est dans la réalité aujourd'hui une coquille vide, la société ne possède plus que ses baux et ses salariés ainsi qu'un passif important.
Depuis trois ans en effet, les actifs de la société MILONGA ont été pillés.
La société à enseigne CULTURA s'est appropriée totalement la commercialisation des produits MILONGA à travers la création du système "Shop in the shop".
La société à enseigne CULTURA a procédé par ailleurs, à l'acquisition de quatre magasins à enseigne MILONGA sur la base d'une évaluation forfaitaire de 25.000 € et ce sans qu'aucune évaluation réelle de la valeur de ces magasins, ne soit faite.
Un transfert intégral du savoir et du savoir faire des salariés de MILONGA a été effectué au bénéfice des salariés de CULTURA.
Que bien plus, le 1er juillet 2013 soit à quelques jours du redressement judiciaire, la moitié des stocks de MILONGA a été cédé à CULTURA.
Il est évidemment nécessaire de rechercher si cette opération a été réalisée alors même que la société MILONGA était d'ores et déjà en état de cessation des paiements.
Qu'en outre, il semble que d'autres actifs ont disparu à savoir notamment le fichier clients de MILONGA qui semble d'ores et déjà exploité par la société à enseigne CULTURA et ce à la faveur du transfert du siège social de MILONGA vers le lieu d’implantation du siège de CULTURA.
Que par ailleurs, les actionnaires et dirigeants de la société MILONGA ont volontairement obéré un maintien éventuel de l'activité en cessant les opérations de e-commerce et les inscriptions à l'école de musique.
Par ces agissements, les sociétés à enseigne CULTURA et SODIVAL et leurs actionnaires ont rendu nécessairement impossible soit un éventuel redressement de l'entreprise soit l'adoption d'un plan de cession, ce qui a inévitablement conduit à la liquidation judiciaire aujourd'hui subie de plein fouet par les salariés.
Au-delà de cette observation, il faut également préciser que l'ensemble des agissements subis par la société MILONGA démontre que cette dernière ne disposait d'aucune marge de manœuvre et qu'en réalité, les patrimoines des sociétés MILONGA et CULTURA étaient totalement confondus au-delà même de la confusion des organes de direction et de gestion, de telle sorte qu'en droit du travail, à tout le moins, les sociétés à enseigne CULTURA et la société SODIVAL doivent être regardées comme étant le véritable employeur des salariés de la société MILONGA.
Eu égard à l'ensemble de ces informations, il est évident que le comité d'entreprise ne peut qu'émettre un avis défavorable sur le prononcé de cette liquidation judiciaire et sur les conséquences sociales dramatiques qui en découlent à savoir la mise en œuvre d'un projet de licenciement collectif de l'ensemble du personnel.
S'agissant du plan de sauvegarde de l'emploi intégrant le plan de reclassement et les mesures sociales envisagées unilatéralement par l'employeur ainsi que le projet de document unilatéral de l'employeur.
Les membres du comité d'entreprise entendent faire valoir les observations suivantes.
Il s'applique au sein de la société MILONGA un accord de méthode qui détermine le contenu du plan de sauvegarde de l'emploi qui aurait nécessairement dû être mis en œuvre en cas de restructuration pour motif économique au sein de la société MILONGA.
Qu'il apparaît que le groupe tel qu'il est défini dans les documents d'informations qui ont été remis au Comité d'entreprise, disposait plus que largement des moyens nécessaires pour financer ce plan de sauvegarde de l'emploi.
Que cette observation est d'autant plus exacte que la société MILONGA et plus précisément Monsieur MARZIN, ont précisé lors de l'audience du Tribunal de Commerce qui a donné lieu au jugement de liquidation judiciaire, que l'ensemble des créanciers de la société MILONGA seraient désintéressés de leurs créances s'agissant plus particulièrement des banques à hauteur de 7 millions d'euros et des clients de la société MILONGA à hauteur de 400.000 €, qu'il apparaît en conséquence que la société MILONGA entend assumer ses obligations à l'égard de ses créanciers sauf à l'égard des salariés pourtant privilégiés !
Que ces obligations sont en réalité d'autant plus fortes qu'à tout le moins les sociétés à enseigne CULTURA et la société SODIVAL ne doivent pas être regardées comme constituant avec la société MILONGA, un groupe mais doivent être regardées comme étant le véritable employeur des salariés de la société MILONGA.
Qu'au surplus, au-delà de ces observations fondées sur des considérations juridiques, l'obligation que ces sociétés ont contractée à l'égard des salariés de MILONGA est également morale puisqu’on a fait croire aux salariés de MILONGA, que l'activité allait perdurer, qu'un plan de sauvegarde de l'emploi allait être mis en œuvre dans de très bonnes conditions si les salariés dans leur ensemble, acceptaient volontairement, de transmette intégralement leur savoir aux salariés de la société à enseigne CULTURA.
Alors qu’en réalité, les dirigeants et les actionnaires de MILONGA savaient que ce plan ne serait jamais exécuté et que tout était mis en œuvre pour que l’activité de MILONGA ne puisse perdurer.
Que les salariés ont donc été volontairement et sciemment induits en erreur.
Eu égard à l’ensemble de ces circonstances, les membres du comité d'entreprise ne peuvent tenir pour exact le contenu des documents d'information qui leur sont remis concernant les mesures sociales d'accompagnement et plus particulièrement l'impossibilité prétendue dans laquelle l'employeur se trouverait, de financer ces mesures sociales d'accompagnement.
Ceci ne correspond nullement à la réalité puisque d’une part, le groupe tel que présenté dans les documents a largement les moyens de financer un plan à la hauteur de ce que prévoit la loi et la jurisprudence d’autre part, dans cette affaire, la notion de groupe est en réalité très largement dépassée au profit de celle de co-emploi.
Le comité d'entreprise refuse en conséquence de se prononcer sur la base de documents d'information qui ne correspondent absolument pas à la réalité de ce que les salariés sont en droit d'exiger tant de la société MILONGA que des autres entités devant être considérées comme co-employeurs des salariés de MILONGA.


S'agissant en revanche des mesures relatives à la possibilité de tout mettre en œuvre concernant les solutions de reclassement, à l'évidence le comité d'entreprise n'entend absolument pas s'opposer à toute possibilité de reclassement interne qui permettrait aux salariés de conserver leur emploi.




8.14.2013

Groupe CULTURA-MILONGA : les patrons voyous aux commandes.


Qu’est ce qui différencie le groupe SODIVAL (MILONGA-CULTURA) de la plupart des entreprises françaises? SODIVAL, contrairement à ce que la loi impose, ne publie pas ses comptes. La holding aurait elle quelque chose à cacher?


Dénoncé en 2010  par  Richessem.eklablog.com/, commenté par le  forum des salariés de Cultura , réclamés à plusieurs occasions par  le comité d’entreprise de Milonga, les chiffres de la holding SODIVAL et de ses deux entreprises phares que sont CULTURA et MILONGA restent pour le moins obscurs :  aucun compte n’ a  encore été publié a ce jour !


Pire encore, malgré de nombreuses demandes de communication des comptes faites par le CE de MILONGA, dans le cadre d’un plan social puis d’une mise en cessation de l’entreprise très controversés, la holding, au travers de Jean Pierre Marzin, se refuse toujours à respecter la loi.


Les salariés et le CE évoquent une très forte suspicion de fraude organisée depuis de nombreux mois par l’actionnaire et la Direction, et des transferts douteux faits entre les deux filiales MILONGA et CULTURA, aboutissant à une mise en faillite de MILONGA précipitée, voir organisée par l’actionnaire.


L’actionnaire et la Direction de l’entreprise ont toujours fait de la non communication des comptes une pierre angulaire de leur fonctionnement, allant jusqu’à menacer oralement les membres du CE lorsqu’ils en faisaient la demande. Un comportement qui laisse présager des comptes discutables.
Nous sommes faces à des patrons voyous, qui considèrent que la loi ne s’applique pas à eux. Si le tribunal de commerce prononce la liquidation avant que les comptes soient analysés, nos espoirs de justice sont morts.




8.10.2013

La liquidation judiciaire anticipée semble inévitable pour tous.

Cultura phagocyte sa société soeur Milonga,  le sort des 230 emplois se précise,  la liquidation judiciaire anticipée semble inévitable pour tous.
Depuis 2008, date de rachat de la société Milonga par le groupe Sodival Cultura,  tous les événements montrent que Milonga se fait absorber : de la prise des commandes de l'entreprise par des anciens membres du comité de direction de Cultura, jusqu'au rachat des stocks en passant par la mise en place d un Plan fictif de sauvegarde de l'emploi . Ce
Plan de Sauvegarde ( P.S.E) a eu pour but de favoriser les passations deMilonga vers Cultura (fichier client, données informatique, système d approvisionnement,  fichiers fournisseurs. ..)

Aujourd'hui,  alors même que Milonga existe toujours,  Cultura vend les instruments de Musique Milonga,  son nouveau Magasin de Caen proposera même bientôt à ses clients des cours de Musique.

Parallèlement,  avant de prononcer la cessation de paiement,  la Direction a pris soin de porter un coup fatal à l'entreprise en arrêtant son activité de site marchand en ligne ainsi que l'activité école de musique (générateur de 10% du chiffre d'affaire de l entreprise et d une marge importante).

Compte tenu de tous ces éléments,  il est fort probable que le Tribunal de Commerce de Marseille en charge du dossier Milonga n ait pas d autre choix que de prononcer avant même la fin de la période d observation,  la liquidation judiciaire totale en Septembre.

Nous comptons  aujourd hui sur la clairvoyance de l'Administrateur en charge de Milonga pour faire ressortir cet abus de bien social.

La spoliation des ressources de l'entreprise touche même le comité d'entreprise qui se voit dépourvu de son budget de fonctionnement détenu par l'entreprise et non versé depuis 10 ans, leurs requêtes vis à vis de la direction ne sont pas prises en compte.



8.07.2013

Quand Cultura fait des paris .

Quand Cultura a repris la société Milonga, les actionnaires ( Sodival ) pariaient sur des bénéfices financiers ou  autres. Mais un paris reste un paris. On ne gagne pas toujours...

Un paris perdu ? Pas tout a fait!

Bien que les bénéfices financiers n'ont pas été au rendez vous, Cultura a  appris de nouveaux métiers :
En effet,  Cultura va proposer pour l'année 2013-2014 des cours de musiques en magasins sur le même modèle que le Campus Milonga. Vous pouvez postuler comme professeurs de musique sur le site de Cultura . De plus Cultura ouvre des corners instruments de musique dans ses magasins et vient de lancer une catégorie instruments de musiques sur son site E commerce.




8.06.2013

"Aidez nous a sauver Milonga" sur Audiofanzine

Vous connaissez sans doute le site Audiofanzine. Vanessa une ancienne de Milonga y soutient ses ex collègues en se faisant l’écho des difficultés des salariés face à la holding SODIVAL. ( Cultura, Art et Compagnie et  Milonga)

Milonga est une société spécialisée dans la vente d’instrument de musique employant +/- 250 personnes en France, répartis sur 17 sites (16 magasins et le siège social). Milonga C'est aussi : Une école de Musique avec plus de 5000 élèves, Un tremplin musical (dernière édition en 2011 avec plus de 1000 groupes inscrits, et cinq marques d'instruments de musique (Elypse, Keywood, Hartmann, Drumtech, Milonga Kid)

Comme beaucoup ne doivent pas être au courant, je me permets par l'intermédiaire de ce forum de me faire l'écho de mes collègues (étant moi-même une ancienne de Milonga).

La société qui a été rachetée en 2008 par Cultura - Groupe Sodival a pillé le savoir-faire de ces vendeurs pour créer un concurrent direct dans ces magasins avec du personnel vendeur de produit culturel et pour la plupart non pratiquant.
La musique n'est pas un "produit" culturel comme un autre, il faut le pratiquer et ne pas seulement l'écouter pour savoir le vendre.

Cultura a essoré l'entreprise Milonga pour la mettre sur la paille avec 250 salariés.

L'entreprise MILONGA est actuellement en redressement judiciaire jusqu'au 29 janvier 2014. L'ecole Campus à été tout simplement fermé (avec un enorme mensonge de l'actuel DG), le siege social à été déplacé à Bordeaux au sein meme de celui de Cultura (et maintenant la RH n'est autre que celle de Cultura-Sodival).

Nous avons besoin de vous tous pour nous soutenir. Plus il y aura de relais (net, presse, Twitter, Facebook...) plus on montrera à Messieurs Van Der Wees et Marzin que MILONGA DOIT VIVRE.

Pour participer à la discussion cliquez içi

8.04.2013

Un conseiller municipal d'Ezanville (95) lance une pétition pour sauver le Campus

L'été 2013 sera marqué par un très grand désespoir, les magasins Milonga en France sont menacés de fermeture !
Pourtant certains de ces magasins affichent une santé tout à fait satisfaisante et ce malgré la crise économique qui s'abat sur la France et le reste du monde.
Un projet maitre et innovant démarque Milonga de tous les autres commerces de musique, il s'agit du campus Milonga, Cette école de musique peut se targuer d'avoir plusieurs milliers d'élèves ?(5.000 élèves dans le réseau Français !)
Ce Campus qui est "la première école privée de Musique Française", propose des cours de musique assurés par des professeurs de qualité et la pratique en groupe de l'instrument par des échanges Basse, piano, batterie, guitare, chant, etc. Plusieurs fois par an, les concerts des élèves organisés dans chaque campus Milonga permettent la mise en pratique de l'instrument en condition réelle.
En mettant un terme à cette véritable richesse, les propriétaires de Milonga, détruisent un outil qui non seulement créait du lien social parce qu'il favorise les rencontres au travers d'expériences musicales communes mais aussi l'étude de la musique pop et rock en général, ce qui fait de ce Campus un lieu exceptionnel.
Pour que cet esprit musical perdure et que ses talentueux défenseur du 4ème art soient préservés, je vous remercie d'avance de bien vouloir signer cette pétition qui sera transmise aux décideurs.
La musique est Humanité, la tuer est un génocide !
Amis du Campus, faites entendre votre voix !
Musicalement votre, 
OF Dorso
Conseiller Municipal
Guitariste et élève en Basse au campus d'Ezanville(95)

8.02.2013

LES COINCIDENCES TROUBLANTES : LES SALARIES DE MILONGA CRIENT A LA FAILLITE ORGANISEE

- Aucune organisation est mise en place pour reprendre et gérer les périmètres de collaborateurs qui quittent l’entreprise. Des départements complets se retrouvent fermés :

- Service Marketing ; Septembre 2012

- Service Communication et relation presse ; Octobre 2012

- Service Offre / Achat ; Avril 2013

- Seul le service comptabilité s’est vu remplacé l’équipe démissionnaire par des collaborateurs en CDD jusqu’au 31 Mai 2013.

- Le catalogue produit ainsi que les gammes produits ne sont plus entretenu : Plus de aucune nouveauté ; un réassort peu vérifié et aucune stratégie commerciale n’est écrite et présenté aux équipes de vente.

- Arrêt de la gestion de la fidélité client,  et des programmations des offres de commerciales, et ceux malgré un investissement Informatique important.

- Certains loyers des magasins et des services centraux ne sont plus payés depuis le mois d’Avril 2013 (Magasin de Pacé et Villiers)

- De Nombreux fournisseurs ne sont plus payés depuis plusieurs semaines

- L’Arrêt de l’activité de l’école de musique n’est pas compris par les équipes, car cela représente 10% du CA de Milonga ; Sur ce même sujet, il est étonnant de voir les modalités d’arrêt, basé sur un mensonge avoué, et organiser par la suppression des données et outils d’exploitation sur les environnements magasins et serveurs

- Arrêt du site e-commerce, et ceux malgré les projets important mené par le SI et l’équipe Internet sur 2011-2012 afin de réduire les couts logistiques qui empêchait ce canal de vente d’être rentable :

- Gestion Multi-entrepôt ; des livraisons via des magasins ont permis de mutualisé des
stocks afin de réduire les couts d’immobilisation produits, ainsi que les coûts logistique sur la gestion des commandes

- Drop-Shipping ; ce projet représente 30% des commandes du site Internet, et 35% du catalogue produit disponible à la vente du site e-commerce. Ce projet à un double impact, le produit est vendu avant même son achat au fournisseur (pas besoin d’avance de trésorerie) ;  les frais logistiques sont divisés par 2.

- Changement de l’entrepôt du site Internet, ce projet en 2 phases devait permettre des économies considérables,  notamment par une nouvelle négociation sur les frais

logistique du site, et par une augmentation de l’activité par une mutualisation des entrepôts pour l’approvisionnement des magasins et l’exploitation du site e-commerce.

- Le réseau de magasin n’est plus animé sur son chiffre d’affaire, pourtant présenté commela clé de voute de la trésorerie Milonga.

- Le calendrier est étonnant :

- Les passations sont finies et CULTURA à les moyens de développer leur activité de vente d’instruments de musique et d’école de musique (initié dans de nombreux points de vente sur les instruments de musique, et prévu avec l’ouverture d’un magasin à CAEN en septembre 2013 pour l’école de musique).

- Les Stocks des entrepôts de Milonga ont été cédés à CULTURA.

- Arrêt de l’activité de l’école de musique, qui aggrave encore plus, les comptes de l’entreprise, avec une perte de chiffre d’affaire importante sur une période clé de l’année. A cet arrêt, s’ajoute la suppression des données concernant cette activité, données enregistrés sur les serveurs situés au siège social de CULTURA.

- SODIVAL, qui jusqu’alors a soutenu MILONGA et lui avait permis à de  renégocié un grand nombre de leur service auprès des banques, ne trouve pas les arguments afin de permettre à MILONGA d’organiser son sauvetage tel qu’il a été écrit courant du 1er semestre 2013 !

Les attentes des salariés Milonga

  • Les salariés attendent des explications quant à la situation et les coïncidences troublantes en termes de calendrier. Depuis plus de 6 mois et plus intensément depuis 3 mois, les salariés de Milonga transmettent leur savoir-faire, leurs outils à l'enseigne Cultura, acquéreur début Juillet de l'intégralité des produits Milonga stockés sur 3 entrepôts. Une fois cette passation réalisée, les salariés apprennent que le PSE initié pour alléger les charges qui pèsent sur l'entreprise Milonga est annulé et ce 4 jours avant le versement programmé des indemnités prévues dans le plan de sauvegarde de l'emploi. Les salariés se demandent pourquoi depuis plus de 6 mois les magasins Milonga ne sont plus animés sur le chiffre d’affaire (ca) et s'interrogent sur l’arrêt des services générateurs de chiffre (site marchand, école de musique), qui ont de fait accélérés les difficultés de l’entreprise.

  • Les salariés souhaitent comprendre comment la situation de Milonga n’a pu s’améliorer malgré la vente des 4 magasins, au 31 janvier 2013. Ils souhaitent notamment connaitre les modalités de calcul afin de définir le prix de cession au réseau Cultura, et avoir l'assurance que ces montants ont bien été versés sur les comptes Milonga.


  • Les salariés souhaitent comprendre comment la situation de Milonga n’a pu s’améliorer malgré la cession des stocks Milonga au réseau de magasins Cultura pour un montant de 900 000 Euros. Ils souhaitent notamment connaitre les modalités de calcul qui a permis de définir le prix de cession au réseau Cultura, et avoir l'assurance que les montants ont bien été versés sur les comptes Milonga.

8.01.2013

Le tribunal a tranché : le dossier et l'administrateur restent marseillais

Voici la décision du tribunal de commerce de Marseille :

"Jugement du tribunal de commerce de Marseille , prononce en date du 29 juillet 2013 , l'ouverture d'une procédure de redressement judiciaire sous le numéro 2013J00756 , date de cessation des paiements le 25 juillet 2013 désigne Administrateur SCP Douhaire-Avazeri, Mission Conduite Par Me E.Douhaire 3 Place Félix Baret 13286 Marseille avec pour mission : d'assister le débiteur dans tous les actes de gestion , Mandataire judiciaire SCP J.P Louis & A.Lageat, Mandat Conduit Par Me J.P Louis 30 Cours Lieutaud 13001 Marseille , , et ouvre une période d'observation expirant le 29 janvier 2014 Les déclarations des créances sont à déposer au mandataire judiciaire dans les deux mois à compter de la date de publication au Bodacc"

En substance, première étape vers un traitement objectif et pas trop précipité de notre dossier, qui donne à l'entreprise le temps de trouver les meilleures solutions pour elle et ses salariés, et pas uniquement les meilleurs solutions pour SODIVAL et CULTURA. 
La demande de dépaysement vers Bordeaux faite par JP Marzin et SODIVAL est donc rejetée.

D'autres éventuels repreneurs sont bien entendus bienvenus!!

Les salariés de Milonga. ont peur de ne pas être payés au mois d’août ! Tristes mois d'été ...


Bien que Milonga fasse partie du Groupe Sodival  avec Cultura ( Chaîne de magasin  qui ne cesse d'ouvrir de nouveaux points de ventes) les salariés ne sont pas surs d'être payés au mois d’août. Ils ne pourront même pas faire d'achat sur le site de Cultura pour les fournitures scolaires de leurs enfants.

Seuls les actionnaires peuvent nous assurés les salaires du mois d'Août. Ils pourront apporter de l'argent frais à l'administrateur

En effet, en plein milieu de l'été, malgré toute  sa bonne volonté, l'administrateur qui vient d'être nommé n'aura pas le temps de remuer ciel et terre pour assurer une rentré scolaire correcte aux enfants des salariés Milonga.


Merci d'avance Messieurs les actionnaires.

L'administrateur est marseillais

L'administrateur qui a pour mission d’assister Milonga dans ce moment difficile est Marseillais.  ;-)))

C'est quand même étrange que la direction de Milonga ai demandée d'avoir un administrateur à Bordeaux alors que l'histoire administrative de l'entreprise s'est déroulée à Marseille.

Pourquoi à Bordeaux ? Pour quelles raisons  obscures ?

7.31.2013

MILONGA, Société du Groupe SODIVAL ou MILONGA filiale de Cultura du groupe SODIVAL ?


La direction de Milonga en la Personne de Jean Pierre Marzin affirme qu'il n'y a aucun lien entre Milonga et Cultura. A vous de juger en fonction des éléments ci dessous.


Les actionnaires et dirigeants de Milonga  sont :
PCA: M. Philippe Van Der Wees ( fondateur de Cultura)
DG : M. Jean-Pierre Marzin  ( ancien membre du comité de direction de CULTURA)
Administrateur : M. Jean-Pierre Marzin 
Administrateur :  Mme Muriel Van Der Wees 

Quelques dates significatives :
  • Avril 2008, SODIVAL détenant CULTURA, rachète la société Milonga
  • 1er trimestre 2011 : Jean Luc Treutenaere, ancien membre du comité de direction de CULTURA, prend la direction du service de l’offre (achats) et du service Web chez Milonga
  • 1er trimestre 2011 : Jean-Pierre Marzin, DAF du groupe SODIVAL et ancien membre du comité de direction de CULTURA, devient conseil du CODIR Milonga. Il est alors présent 2 à 3 jours par semaine au siège social de Milonga, à GEMENOS.
  • Juin 2011 : Jean-Pierre Marzin, (DAF du groupe SODIVAL et ancien membre du comité de direction de CULTURA), prend la direction des opérations (SI ; logistique) et la DAF (direction administrative et financière) de Milonga.
  • Octobre 2011 : Xavier Ouvrard, PDG fondateur quitte l’entreprise. De nouvelle orientation et une nouvelle stratégie est mise en place.
  • Octobre 2011 : Philippe van der wees prend la direction de Milonga
  • Avril 2012 : Christophe Lefevre (ancien directeur régional de Décathlon groupe AFM) prend la direction générale de Milonga.
  • Décembre 2012 : Une Phase de négociation est lancé avec les services centraux basés à Gémenos proche de Marseille (13). Ces négociations sont menées par le DRH de CULTURA. 
  • Janvier 2013 : il est demandé aux salariés du siège social de Milonga de donner la priorité aux passations et formations des salariés CULTURA,  au détriment de l’activité économique de Milonga.
  • 31 Janvier 2013 : Cession de 4 magasins à CULTURA (Franconville, Toulouse Balma, Hénin Beaumont et Nîmes). 
  • De Février à Mars 2013 : Lancement d’un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) pour la fermeture de 4 sites et du siège social de Milonga. Ce PSE est mené par le DRH de CULTURA  se présentant comme le DRH de SODIVAL 
  • Avril 2013 : Changement de directeur général nomination de Jean-Pierre Marzin à la direction générale de Milonga